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Activités scientifiques du Quatrième Groupe

LYON, Journée de partage à partir du groupe de travail
samedi 15 novembre, de 9h00 à 16h30
VOIX PLURI ELLES : Bisexualité psychique - Différence des sexes
►Modérateurs : Claire Michelon et Robert Dubanchet, Psychanalystes membres du Quatrième Groupe

PARIS,
vendredi 21 novembre 2025, De 21h00 à 23h00
"Faire de la perte une absence" ►Sylvie Cognet, Psychanalyste membre du Quatrième Groupe, en conversation avec Jean-Louis Serverin, Psychanalyste membre du Quatrième Groupe
Discutant : Jean-François Chiantaretto, Psychanalyste membre du Quatrième Groupe

PARIS, Conversation avec Leopoldo Bleger
samedi 22 novembre 2025, de 14h00 à 18h00
Analyse à distance : les préjugés et le pacte
►Avec Leopoldo Bleger, Psychanalyste membre titulaire de l'APF, Jean-François Chiantaretto, Psychanalyste membre du Quatrième Groupe, Pierrette Laurent, Psychanalyste membre du Quatrième Groupe, Ghyslain Lévy, Psychanalyste membre du Quatrième Groupe, Louis Ruiz, Psychanalyste membre du Quatrième Groupe

PARIS, Journées scientifiques du Quatrième Groupe,
samedi 21 mars et dimanche 22 mars 2026
Les visées de la cure, aujourd’hui
►Intervenants : Gérard Bazalgette (Psychanalyste, membre du Quatrième Groupe), Khedidja Benarab (participante aux activités scientifiques du Quatrième Groupe), Olivier Bernard (participant aux activités scientifiques du Quatrième Groupe), Monique David-Ménard (Psychanalyste, membre de la Société de Psychanalyse Freudienne), Brigitte Galtier (participante aux activités scientifiques du Quatrième Groupe), Christian Ingrao (Historien, directeur de recherche au CNRS), Pauline Lemaître (participante aux activités scientifiques du Quatrième Groupe), Claire Michelon (Psychanalyste, membre du Quatrième Groupe), Louis Ruiz (Psychanalyste, membre du Quatrième Groupe)►Comité d’organisation : Marc Amfreville, Brigitte Dollé-Monglond, Francis Drossart, Pierrette Laurent et les secrétaires scientifiques, Jean-François Chiantaretto et Georges Gaillard

CERISY-LA-SALLE, Colloque international de Cerisy
du 21 au 27 Août 2026
La psychanalyse altérée ? Écouter, transformer, transmettre aujourd’hui. 
►Colloque co-organisé par le Quatrième Groupe, la Société Psychanalytique de Montréal (SPM) et la Société Belge de Psychanalyse (SBP)

Exothèque

PARIS, Journées d'études de la Société de Psychanalyse Freudienne
Samedi 15 et Dimanche 16 novembre 2025
Langues affectées, Discours Désaffectés 
►Avec la participation de Jean-François Chiantaretto, Psychanalyste membre du Quatrième Groupe  

Publications récentes du Quatrième Groupe

PUBLICATION DES JOURNÉES SCIENTIFIQUES 2024, Résistances, livre

Varia : textes inédits du groupe Epsilon

PEUCH-LESTRADE J., Reconnaissance, responsabilité des analystes membres et imaginaire de la scission au Quatrième Groupe
DOLLÉ-MONGLOND B., Quelques réflexions autour de Ethique et questions contemporaines Le basculement de nos cadres de pensée ?
EVEN-LE BERRE C., Entre théorie et clinique, regard croisé sur les œuvres de Piera Aulagnier et Jean-Claude Rolland
CHIANTARETTO J.F., Transmission et formation au Quatrième Groupe. Quelques notes pour une discussion
BAZALGETTE G., Transmission, filiation et formation en psychanalyse
LÉVY G., Kafka et le palimpseste de l'autobiographie
AMFREVILLE M., Ombres sur l'Hudson : un roman posthume ?
DUBANCHET R., " Quand fondra la neige, où ira le Blanc ? "
JULLIAND E., Robinson ou les limbes du conflit pulsionnel

Livres récents

LÉVY G., SEGONZAC C., L'allégresse ou l'humour de la vie
CHIANTARETTO J.-F., The Loss of Self: Self-Writing as a Tool in Borderline Psychoanalysis
CHIANTARETTO J.F., Se parler, parler - À l'écoute de l'infans dans l'adulte
ASSAN, J.M., Quand Dumas rencontre Freud, épisode 2 : Naples
ABDELOUAHED H., CHIANTARETTO J.F., HIRT J.M. (dir.), L’Écriture du malaise
LÉVY G., Malaise dans la fraternité
PEUCH-LESTRADE J., Politique des transferts

Articles récents

GAILLARD G., TALPIN J.-M., Entre langue unique et Babel des langues ? : bricoler de la pensée en équipes pluriprofessionnelles
GAILLARD G., Entre dépossession, emprise et travail d’appropriation : prendre place dans la génération
GAILLARD G., Le don de présence. La temporalité entre dépossession et appropriation 
BARREAU J.-J., Le metteur ob-scène et le regard a-pudique
MENTELIN N., L’humour, le bonheur et la faute. Petite musique de déconfinement avec Fritz Zorn et Etty Hillesum
LOMBARD G., Premiers Contacts avec ChatGPT
COLIN R., Piera Aulagnier, le 4e Groupe et la formation de l’analyste
RUIZ L., Note de lecture de "Politique des transferts. Des institutions de soin aux sociétés analytiques", Jean Peuch-Lestrade, Paris, Penta Éditions, 2024
PACCOUD O., Quelques réflexions autour des origines traumatiques de la psychanalyse à partir de l'œuvre de Carlo Bonomi
GAILLARD G., Travailler à préserver de l'ouvert. La psychanalyse, ses marges, sa pluralité

Automne 2025 - Bienvenue sur le site du Quatrième Groupe



L’ÉDITORIAL



Quel(s) rapport(s) la psychanalyse entretient-elle avec les champs socio-historiques et politiques ? Sur quels critères fonder correctement les principes de ce rapport ? Le programme scientifique du Quatrième Groupe montre une fois encore l'actualité de cette question et le désir de sa (re)mise au travail1. 

L'élaboration du problème se heurte (au moins) à un double écueil. Le premier consiste à vouloir appliquer, voire plaquer sur le champ socio-politique des analogies (Freud, qui en a largement usé, n’a pourtant cessé d’en souligner les dangers), entre ce qui s'élabore depuis « l'autre scène » de la cure et la scène sociale ; Le second, à situer la pratique analytique dans un statut de radicale extraterritorialité à l'endroit du champ social - extraterritorialité qui assurerait in fine à la psychanalyse le privilège d'être garante des fondations du social, via la rencontre, dans la cure, de structures anthropologiques transhistoriques fondatrices de l'humaine condition. Dans la première situation, il me semble que la psychanalyse risque d'adopter une posture prescriptive ou moralisatrice à l'endroit du socio-politique ; dans la seconde, elle tend à occuper une position de surplomb, voire d'indifférence à son endroit. Plus prosaïquement, force est de constater, depuis des années, un repli de la pensée psychanalytique sur la clinique, sur fond de critique assez consensuelle de notre « monde contemporain ». Ce rapport, pourtant, ne cesse d’interroger directement la pratique analytique : du début (institution de la cure), à la fin (visées de la cure), quand elle n'est pas tout entière traversée par elle, depuis la souffrance de sujets confrontés à des formes de collusion entre leur scène interne et le « contrat narcissique » (P. Aulagnier) de nos sociétés. Les débats contemporains sur la question du cadre témoignent à mon avis de ce problème.   

Le Quatrième Groupe a, dès sa fondation, pris cette question à bras le corps. Ses fondateurs ont à juste titre considéré que les textes anthropologiques de Freud, loin d'être des excursions hors du champ de la psychanalyse, étaient consubstantiels à son objet, dans sa double dimension individuelle et sociale. Cette question a en outre, dès la fondation, concrètement été mise en œuvre « de l’intérieur » par la recherche - sans cesse remise sur le métier - d’une forme institutionnelle ajustée à la transmission de la psychanalyse. 

On ne saurait donc, je crois, suivre ce fil sans revenir à la pensée de Cornélius Castoriadis. À côté du projet de maîtrise rationnelle (développement des techniques et maîtrise de la nature), consubstantiel de la modernité, Castoriadis a fait droit - rompant en cela tant avec la tradition marxiste qu’avec la pensée lacanienne -, aux notions d'autonomie et d’imaginaire, qu'il a élaborées de façon extrêmement originale. Le projet d’autonomie, fruit de « l’imaginaire social instituant » d'un côté, ne saurait se déployer selon lui sans, de l’autre, le projet émancipateur d’une psychanalyse visant la remise en jeu d'un « imaginaire radical » au fondement de la vie psychique. Quelle place la pensée de Castoriadis occupe-t-elle aujourd’hui, tant au sein du Quatrième Groupe que de la psychanalyse contemporaine ?

Plus en amont, cette thématique nous invite également à relire les auteurs de la Théorie critique (Adorno, Horkheimer, Fromm,...), et ses continuateurs contemporains. 

On lira dans cette perspective avec intérêt les travaux d'un fin lecteur de Castoriadis, Joël Whitebook : sa remarquable biographie de Freud2, centrée sur la problématique de la  « mère absente » d’une part, et les enjeux de  « la rupture avec la tradition » d'autre part, appréhende l’invention freudienne en croisant analyse clinique et socio-politique, réalité psychique et réalité sociale, évitant en cela le piège du réductionnisme. Depuis cette position épistémique, Whitebook se livre à une réévaluation des problématiques du maternel/féminin et du  « tournant pré-œdipien » de la psychanalyse contemporaine, en faisant un usage à mon sens très subtil de la pensée de Hans Loewald3.

Peut-on penser la psychanalyse indépendamment de la forme socio-historique dans laquelle elle a vu le jour - en l’occurrence la forme capitaliste ? En est-elle une émanation bourgeoise (position marxiste classique), ou constitue-t-elle, au contraire, un instrument électif de sa critique ? Prenant notamment leur source dans les travaux des théoriciens de la critique de la valeur - dissociation (R. Kurtz, R. Scholtz, A. Jappe,...), les écrits de Sandrine Aumercier sont d’une acuité et d’une hauteur de vue salutaires dans le paysage d’une psychanalyse contemporaine, qui, sur le terrain de la critique sociale, me semble trop souvent s'enfermer dans des positions déclinistes. Je ne saurais que trop conseiller, en particulier, la lecture d’un ouvrage remarquable, coécrit avec Frank Grohmann -  « Quel sujet pour la théorie critique ? Aiguiser Marx et Freud de l'un par  l'autre » : « Lorsque la psychanalyse manque de nommer la spécificité de sa propre émergence historique, elle transforme ses résultats en ontologie transhistorique. Inversement, toute théorie critique de la société qui croit pouvoir parler du sujet ou de l’individu sans considérer “le sujet de l’inconscient” transforme la question de la forme sujet en une ontologie sociale qui méconnaît la singularité, non collectivisable, de l’inconscient. » (p. 162) Comment, en effet, penser avec et depuis cette contradiction ?

Quelques questions, donc, et quelques pistes de réflexion, pour ouvrir le débat...

Je vous souhaite à toutes et tous une bonne rentrée.

Olivier Paccoud

Responsable du site 


1 Les Journées scientifiques du Quatrième Groupe des 21 et 22 mars 2026 auront pour thème “Les visées de la cure, aujourd’hui” (► ici) ; plus près de nous, notons la journée de partage du groupe de travail de Georges Gaillard à Lyon, le 11 octobre, sur le thème “Travail de culture, hypermodernité et travail de subjectivation". (► ici)

2 Récemment traduite en France : Whitebook J., Sigmund Freud, une biographie intellectuelle, Paris, Ithaque, 2025 ; voir également Whitebook, J., “Hans Loewald: a radical conservative”, in International Journal of Psychoanalysis, 85 (2004), pp. 85-97.

3 H. Loewald (1906-1993) est un psychanalyste américain dont les travaux sont encore assez peu connus en France. Il critique notamment la conception "officielle" de Freud, qui, selon lui, élève une conception pathologique du Moi et de sa formation - celle de la névrose obsessionnelle - au rang de prescription normative. Loewald repère une conception alternative - "officieuse" - du moi et de l'appareil psychique dans les écrits de Freud : il considère la discussion de Freud sur la stratification archéologique de Rome, dans le premier chapitre du Malaise dans la civilisation, comme une tentative d'envisager une image "inclusive" du psychisme, dans laquelle les objets psychiques sont préservés et intégrés, plutôt que déchargés et éliminés. Dans un Moi véritablement mature, "les niveaux antérieurs et plus profonds de l'intégration moi-réalité restent vivants comme des sources dynamiques d'une organisation supérieure", de sorte que les strates plus avancées du psychisme communiquent continuellement avec les plus archaïques.





ACTUALITÉS


Vous trouverez ►ici un hommage de Michelle Moreau-Ricaud à Judith Dupont, décédée le 1er octobre 2025.


Ci-joint un message d'Emmanuelle Chervet, Présidente de la Société Psychanalytique de Paris :  

« Chers amis,

Dans le cadre du Centenaire de la SPP, et de sa politique de mise en valeur de femmes éminentes dans l’espace parisien, la mairie de Paris a décidé de nommer une avenue de Paris "Avenue Marie Bonaparte". L'inauguration aura lieu le mardi 4 novembre prochain à 10h15, sur place, et est bien sûr ouverte à tous ceux qui le souhaitent. »

Affiche ►ici



Parutions Récentes


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  • The Loss of Self: Self-Writing as a Tool in Borderline Psychoanalysis
  • Se parler, parler - À l'écoute de l'infans dans l'adulte
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