Secrétaires :
Olivier PACCOUD, Tél. : 06 70 46 96 14, Courriel : oli.paccoud@gmail.com

Réunions :
8, rue Blaise Pascal, 74600 SEYNOD

Argument :

Le groupe de travail se donne pour thème la technique analytique, et pour pivot la question de l’origine. Il s’agit de penser la technique analytique selon trois axes :
- Un axe historique/épistémologique, en premier lieu, avec la lecture de textes touchant à l’origine de la technique analytique (Freud, Ferenczi notamment), ou à des remaniements « fondateurs » de celle-ci (Klein, Winnicott, Lacan). Il serait notamment question de penser et d’interroger les enjeux théorico-cliniques (voire anthropologiques) à l’origine des différentes options techniques.  
- En second lieu, nous voudrions interroger les ressorts et la pertinence de la technique analytique du côté de l’originaire, notamment dans des configurations transférentielles qui questionnent, voire brouillent, les repères axiomatiques usuels de celle-ci. Pour ce faire, la clinique avec les enfants sera particulièrement sollicitée.
- En troisième lieu, nous voudrions questionner les demandes « actuelles » d’analyse : ont-elles une spécificité telle qu’elles nécessiteraient des modifications de la technique analytique ? Ces demandes sont-elles « loin » de l’origine ou montrent-elles une difficulté originaire de la psychanalyse ?
A l’horizon de ce programme ambitieux, nous voudrions questionner la place de la psychanalyse, de la méthode psychanalytique, dans le monde actuel, et pour le futur.

Inscription :
Le groupe peut encore accueillir une ou deux personnes, prendre contact avec le secrétaire.

Secrétaires :
Lida BITROU, Tél. : +306944623344, Courriel : lbit@otenet.gr
Sophia GOUMATSI, Tél. : 306979118736, Courriel : sophiagkoumatsi@yahoo.gr

Réunions :
Musée Drossini (salle de conférence), Kifissia 145 62

Argument :

Dans la clinique psychanalytique contemporaine, nous nous impliquons d’habitude dans la psychosomatique plus pour explorer et comprendre les formes pathologiques de l’articulation du psychique avec le somatique que pour traiter des phénomènes plus légèrement problématiques. Ce groupe de travail aspire à aborder d'un point de vue métapsychologique, basé à la fois sur la théorie et sur des exemples tirés de la pratique clinique, quelques problématiques au niveau psychosomatique qui ne s’inscrivent pas dans le registre de la maladie et du symptôme psychosomatiques, mais constituent plutôt des «écueils» dans l’interaction entre le somatique et le psychique qui sont de toute façon dans une dialectique constante, parfois harmonieuse et parfois conflictuelle, tout au long de la vie du sujet. Nous avons donc choisi, en nous inspirant en partie de notre pratique clinique, des sous-thèmes qui peuvent être tous placés sous la thématique plus large des « embarras» qui peuvent potentiellement affecter l'homme/la femme contemporain(e) ou l’analysant et avoir un impact non seulement sur la vie individuelle mais indirectement sur la société aussi. Leur dénominateur commun est bien sûr l'inconscient et le rôle prépondérant de l'infantile. Nos sous-thèmes ont été organisés, un peu par hasard et un peu par notre propre effort, en bi-pôles conceptuels fondés sur leur contraste et/ou leur complémentarité. Ils concernent tous le corps soit comme vecteur de manque ou à l'inverse d’abondance psychique (l’absence du corps dans la thérapie en ligne ou le « trop » du corps dans le transfert/contre-transfert érotique au sein d’une cure type), soit comme destinataire possible des blessures ou des basculements narcissiques (les passages à l’acte à l’adolescence ou les efforts de restitution du narcissisme corporel fragilisé à l’âge mûr), soit encore comme agent qui nous pousse pulsionnellement vers ou loin de l'objet et nous-mêmes (le refus du féminin chez l’homme violent ou le « débordement » du féminin dans l’homosexualité féminine).

Inscription :
Notre groupe peut accueillir encore deux membres à Athènes. Veuillez prendre contact avec les secrétaires du groupe.

Secrétaires :
Jean-Louis QUÉHEILLARD, Tél. : 05 56 31 33 80, Courriel : jean-louis.queheillard@orange.fr

Réunions :
71, rue Eugène Ténot, 33800 BORDEAUX

Argument :

Poursuivant son exploration des divers modes de symbolisation et des théories qui cherchent à en rendre compte, le groupe s’est attaché l’année dernière à la lecture de l’œuvre de Winnicott à partir des phénomènes transitionnels, et a entrepris l’abord des conceptions de W. R. Bion. Ce travail sera poursuivi en 2024-2025. Rappelons qu’il s’agit d’un groupe théorico-clinique, faisant appel à des exposés issus de la clinique des participants, en alternance avec des exposés théoriques ou des lectures partagées. Il est ouvert à des praticiens orientés par la psychanalyse, qu’il s’agisse de cures, de psychothérapies ou d’ateliers à médiation.

Inscription :
Le groupe peut accueillir de nouveaux participants.

Secrétaires :
Thierry SCRIVE, Tél. : 06 19 51 18 99, Courriel : scrive@free.fr

Réunions :
Selon les possibilités, chez l'un ou l'autre participant au groupe

Argument :

Ce groupe est ouvert aux praticiens de la rencontre clinique, ayant une expérience analytique mais pas obligatoirement engagés dans une formation psychanalytique, prêts à explorer ensemble leur pratique : que découvrons-nous dans ces rencontres qui ne soit « déjà là » ?
Nous proposons de nous saisir du ressort transféro-contre-transférentiel pour redynamiser de façon créative tout le matériel issu de la rencontre et de la clinique, en dépassant les impasses dans lesquelles errent les patients (adultes, adolescents ou enfants avec leurs parents) et parfois nous-mêmes.
La diversité de la nature humaine n’est pas réductible à ce que nous trouvons dans les livres ; liée à une créativité sans fin qui se déploie dans la rencontre de tout patient, elle se retrouve dans la clinique et conditionne l’alliance thérapeutique. En outre, dans la rencontre, une part de la communication est infra-verbale : quelque chose d’essentiel, chargé de sens, ne passe pas encore par les mots, et n’est écrit nulle part…
S’en ressaisir en groupe est notre projet : travailler ensemble à comprendre le sens de ce qui nous est communiqué et qui est utile pour la suite.

Inscription :
Le groupe peut accueillir de nouveaux participants.

Secrétaires :
Pierrette LAURENT, Tél. : 06 26 42 91 85, Courriel : pierrettelaurent@wanadoo.fr

Réunions :
41, avenue du 6 juin, 14000 CAEN

Argument :

- Quels dispositifs ? (espace-temps, lieu, matériel, rencontre (ou non) avec les parents, les éducateurs, les écoles…).
- Les premiers entretiens.
- Comment se développe le processus analytique avec l’enfant ?
Pour aborder ces thèmes nous partirons de notre clinique, des théories sous-jacentes à nos interventions et reprendrons les textes théorico-cliniques et métapsychologiques susceptibles de clarifier et d’enrichir notre pensée. Nous avons abordé la mise en mouvement, en image et en fantasme du fonctionnement corporel puis pulsionnel dans son lien à l’autre (Isaacs, Aulagnier, Haag, Pankow). Ce groupe initialement ouvert aux cliniciens pratiquant la consultation d’enfants, la psychothérapie ou/et la psychanalyse avec les enfants s’est élargi à la clinique adulte où est particulièrement questionnée l’image du corps et ses limites.

Inscription :
Nous pouvons accueillir des participants. Prendre contact avec la secrétaire.

Secrétaires :
Claudine BILLARD-COFTIER, Tél. : 06 82 75 58 23, Courriel : claudinebillardcoftier@wanadoo.fr
Pierre-Louis NEUMANN, Tél. : 06 44 21 00 94, Courriel : pierrelouis.neumann@pm.me

Réunions :
EPSM, 15 ter, rue Saint-Ouen, 14000 CAEN

Argument :

Ces organisations oscillent entre présentation d’allure névrotique et/ou d’allure psychotique. Elles ont des aménagements défensifs : déni, clivage, identification projective… permettant de maintenir, en apparence, un bon ancrage dans la réalité mais fragile et au prix d’un certain nombre de symptômes : anorexie/boulimie, isolement, attitudes phobiques, angoisses désorganisantes…
Mais il arrive qu’au décours d’événements cet équilibre fragile de la psyché vole en éclat, que la désintrication pulsionnelle fissure la fragile organisation et qu’une construction délirante se mette en place, qu’une décompensation mélancolique s’installe, que le vide envahisse. Il s’agit de la réactualisation de la défaillance du lien à l’objet, rendant inopérant les aménagements défensifs trouvés.
Nous allons continuer cette année à travailler les textes d’André Green concernant la question du narcissisme primaire, sa bivalence narcissisme de vie/narcissisme de mort,
point de jonction/disjonction dans le champ pulsionnel. Le vide si souvent ressenti par les patients en travail, de quoi est-il l’expression : d’un deuil impossible, de la perte de l’objet primordial à peine entr’aperçu ou le vide comme annulation de l’absence, une absence sans représentation ? A. Green dans Le Travail du négatif fait référence à la notion de vide au travers de l’hallucination négative : « représentation de l’absence de représentation ». Cette question du vide, nous la trouvons chez Donald Winnicott dans La Crainte de l’effondrement et chez Pierre Fédida au travers de l’article : « Une parole qui ne remplit rien » (in NRP, numéro 11, 1975) et « Le Vide de la métaphore et le temps de l’intervalle » (in L’Absence, 1978) ou comment dans le processus analytique le vide « figure le corps de l’analyste qui fonde le langage en l’acte d’entendre l’absence ». Nous ajoutons que bien sûr l’ensemble de notre travail est ponctué de présentations cliniques où les choix techniques de l’analyste et les questionnements sur l’écoute et les transferts/contre-transferts sont abordés comme un groupe de travail peut nous l’y autoriser.

Inscription :
Le groupe peut accueillir deux nouveaux participants. .

Secrétaires :
Jean-Robert FAVIER, Tel. 06 26 26 51 18, Courriel : sv_jrf@orange.fr Philippe GRONDIN, Tél. : 06 60 94 00 44, Courriel : philippe.grondin@yahoo.fr

Réunions :
Le Jardin Couvert, APELIPA, 12, rue du Dr Auguste Lacroix, 69003 LYON

Argument :

Le groupe, après avoir travaillé sur les différentes figures de l'appareil d'emprise, ouvre sa recherche sur l'inconscient, le rêve, le sexuel dans leurs différents déguisements, tels qu'ils viennent se dire dans la cure.
Nous partirons du chapitre 7 de « L'interprétation des rêves » (Freud), texte fondateur de la psychanalyse et de l'écoute analytique.

Inscription :
Ce groupe a débuté en décembre 2023. Il comprend 12 participants. Il ne reçoit pas de nouveaux participants.

Secrétaires :
Gabriel PEREZ-PEZZANI, Tél. : 07 87 52 27 27, Courriel : gabriel.perez.pezzani@gmail.com

Réunions :
56, cours Gambetta, 69007 LYON

Argument :

L’exil peut être conçu comme un délogement volontaire ou forcé du lieu premier, de l’origine. En quittant le corps de la mère ou de la patrie, le déracinement produit des effets amers, des remaniements psychiques. Ce mouvement ouvre aussi l’horizon d’un potentiel créatif. Quel est l’enjeu des langues et de la traduction dans la relation analytique ? Quelles relations s’actualisent entre le langage et la pensée, les langues et l’affect ? Quelles sont les voies de passage entre processus primaire et processus secondaire ? Au-delà du traumatisme de l’exil, la psychanalyse permet-elle d’élaborer un destin singulier de l’exil à soi-même ?
Ce groupe de travail se propose d’explorer plusieurs soubassements conceptuels : inquiétante étrangeté, culpabilité et nostalgie, entre-deux, perte, déni, clivage, métissage et mutation. L’étude de textes théoriques alternera avec des situations cliniques issues de la pratique des participants.

Inscription :
Le groupe est ouvert à d'autres participants. Prendre contact avec le secrétaire.

Secrétaires :
Dominique GEAY, Tél. : 06 60 48 43 28, Courriel : dominique.geay@gmail.com

Réunions :
4 B, chemin de la Bastero, 69350 LA MULATIERE

Argument :

D’où l’analysant tient son discours ? demande Lacan. Et Lacan répond : de l’Autre, « de l’analyste puisqu’il est en analyse ». De quoi témoigne la parole de l’analysant ? De la tentative d’élucider l’origine de son désir par son discours adressé à l’analyste qui interprète dans le transfert. C’est ce que nous sommes en train de nous efforcer de penser en terminant la lecture du séminaire Le Désir et son interprétation. Quand et comment interpréter, c’est la question que pose Lacan. Question qui annonce le séminaire suivant : L’Ethique de la psychanalyse que nous allons prochainement aborder.

Inscription :
Le groupe peut accueillir deux autres participants.

Secrétaires :
Marc BABIN, Tel : 06 87 49 86 01, Courriel : babinmarc69@yahoo.fr  

Réunions :
Jardin Couvert, 12, rue Auguste Lacroix, 69003 LYON

Argument :

Bien que l’inconscient ignore la durée et le destin mortel, la cure psychanalytique s’inscrit, dans sa spécificité transgressive, comme une pratique du temps, notamment concernant le déroulement de la cure et de la parole.
L’objet de ce groupe portera sur la question de la temporalité au cœur de la clinique pour en préciser les contours : ne serait-ce par le rythme des séances et des scansions, l’expérience du transfert, du retour à l’ancien par la régression avec la conjugaison des temps passé/présent/avenir, de la remémoration et l’après-coup analytique. L’analyste est convoqué dans son art de la patience pour aider ses patients à « fabriquer un passé utilisable » à partir de l’écho temporel de l’infantile pulsionnel.
Depuis Novembre 2022, le groupe se hâte lentement à explorer les processus inconscients qui sont atemporels (FREUD). Loin du culte de l’urgence, des « lignes de faille » (N. HUSTON) sont explorées pour repérer dans la séance, cette « unité du travail psychique » (JC. ROLLAND), ce qui ouvre à « l’hétérochronie du transfert » (V. MEDDA) pour que le « Je » puisse s’engager dans son « futur antérieur » (P. AULAGNIER).

Inscription :
Prendre contact avec le secrétaire.

Secrétaires :
Georges GAILLARD, Tél. : 06 08 64 17 16, Courriel : georges.gaillard@orange.fr

Réunions :
22 rue des Écoles, 69580 Sathonay-Camp

Argument :

Nous devons à Nathalie Zaltzman d’avoir donné un statut métapsychologique à la notion freudienne de « Travail de Culture » (1932), où s’articule l’individuel et le collectif. Prenant appui sur les apports spécifiques de cette auteur dans leurs tissages avec la métapsychologie de Piera Aulagnier, et en nous référant à d’autres auteurs à même d’éclairer les dynamiques en jeu dans notre hypermodernité, il s’agira, dans ce groupe de travail, d’explorer les points de nouages entre les processus inhérents aux mutations contemporaines et le travail de subjectivation qui incombe à tout sujet, dans sa psyché et dans ses liens ; ceci à partir de l’ancrage dans la pluralité des rencontres analytiques.

Inscription :
Le groupe ne permet pas de nouvelle inscription

Secrétaires :
Géraldine MOULIN, Tel : 06 70 96 40 92, Courriel : g.moulin01@orange.fr
François-David CAMPS, Tel : 06 03 72 59 98, Courriel : francoisdavidcamps@gmail.com

Réunions :
MSH Lyon St-Etienne 14 avenue Berthelot 69007 Lyon

Argument :

Si l'inconscient n’a pas de sexe, la libido est masculine nous dit un homme de son temps : Freud. L'enfant ne connaîtrait qu'un seul sexe : le pénis, seul pôle d'accès à la différence. Mais depuis Freud, les femmes ont travaillé à reconnaître d'abord pour elles-mêmes puis pour d'autres leur propre sexe. Celui qui - par contingence - s'est retrouvé caché. Celui qui n'était pas représenté dans son intégralité dans les manuels scolaires. Et la question aujourd'hui est de savoir comment va se construire la différence depuis « il l'a/elle l'a » et non plus « il l'a/elle l'a pas ». Il reste ainsi tout un champ théorique à (re)construire. J. Laplanche se demandait dès les années 2000, si l'opposition « phallus/castré » ne pourrait pas céder le pas à des modèles de symbolisation plus souples, plus multiples et plus ambivalents. De même, on peut se demander si le concept de bisexualité psychique, concept fondateur de la psychanalyse suffit à appréhender et penser les cliniques contemporaines et en particulier les questions de genre ? Nous proposons donc dans le cadre de ce groupe de travail de réfléchir à ces nouveaux modèles à inventer en reprenant la lecture critique des fondamentaux freudiens, des textes historiques ainsi que des textes contemporains. Nous tenterons de nouer des liens avec la clinique contemporaine afin de réfléchir aux transformations qu'elle impose à la métapsychologie.

Inscription :
Prendre rendez-vous avec les secrétaires dès le mois de juin. Première rencontre octobre/novembre 2024. Les participants doivent pouvoir justifier d’une pratique clinique en privé ou en institution mais pas nécessairement « spécialisée ».

Secrétaires :
Emmanuel ROGER, Tél. : 06 65 44 20 07, Courriel : emmanuelroger@mailo.com

Réunions :
11, rue de Cassis, 13008 MARSEILLE

Argument :

Un curieux terme s’est imposé depuis 2020 dans l’espace médiatique : celui de « narratif ». Ces récits révélateurs des méthodes modernes de « fabrique du consentement » (Lippmann, Chomsky) sont présentés comme des vérités faisant consensus parmi « les experts ». Ils sont souvent partiaux, parfois inexacts voire mensongers. Leur contrepartie est la censure de tout discours contradictoire, qu’il soit passé sous silence, disqualifié ou interdit. Or, la censure ne s’exerce pas uniquement sur le terrain politique mais également au cœur de tout fonctionnement psychique. C’est bien en prenant pour modèle la censure soviétique que Freud décrira l’opération responsable des déformations oniriques. J.-P. Valabrega précisera que l’aboutissement de toute censure réside dans l’autocensure des sujets, indiquant par là le caractère éminemment psychopolitique de ce terme. Mais quel contenu métapsychologique lui attribuer ? Quels liens la censure entretient-elle avec d’autres mécanismes notamment le refoulement et l’inhibition ?

Inscription :
Ce groupe est en préparation.

Secrétaires :
Marc AMFREVILLE, Tél. : 06 20 43 28 43, Courriel : marc.amfreville@free.fr

Réunions :
Groupe itinérant entre les villes des participants ayant la possibilité de l’accueillir dans la région Méditerranée. Jusque-là : Montpellier, Nîmes, Marseille, Cannes

Argument :

La psychanalyse se voit aujourd’hui interpellée, non seulement par ses adversaires de toujours mais par certains de ses praticiens, au nom de développements sociétaux tels que : les nouveaux comportements sexuels, les transidentités, les militantismes féministe et LGBTQI+, les transitions sexuelles médicalisées, les nouveaux modes de parentalité. Sans céder sur les fondamentaux de la métapsychologie, il nous semble essentiel de ne
pas rester sourds à ces bouleversements actuels et à ce qu’ils viennent questionner quant à nos conceptions de la sexualité et de la construction du sujet. Au-delà des polémiques et des positions partisanes oublieuses parfois de « la chose psychique », nous proposons de penser ensemble ces questions à travers un travail d’articulation théorico-clinique, sur la base de l’expérience et de la culture psychanalytique de chacun étayée sur les textes freudiens et postérieurs.

Inscription :
Ouvert en janvier 2024, le groupe peut encore accueillir quelques participants.

Secrétaires :
Séverine CAILLEAU, Tél. :06 50 64 98 51, Courriel : cailleauseverine@gmail.com

Réunions :
49, rue de la Gourmette 44000 NANTES

Argument :

À l’heure où dans notre société la parentalité se métamorphose, nous nous interrogerons sur la réalité psychique du sujet lors d’analyse d’enfants et d’adultes. Cette question sera abordée à travers des exposés cliniques et théoriques. Nous poursuivrons l’étude de textes psychanalytiques d’auteurs comme Piera Aulagnier, Freud, Racamier. Ce groupe s’appuiera également sur l’étude de la représentation de la « parentalitté » à travers d’autres disciplines comme l'anthropologie, la sociologie ou encore la littérature.

Inscription :
Le groupe de travail peut accueillir des nouveaux participants.

Secrétaires :
Édith SCHWALBERG, Tél. : 01 43 72 02 34, Courriel : schwalberg.edith@orange.fr

Réunions :
Au local du Quatrième Groupe: 8, rue Eugène Varlin, 75010 PARIS

Argument :

Ce groupe s’adresse aux psychanalystes même débutants, travaillant en institution ou en cabinet privé, ayant une pratique auprès d’enfants, d’adolescents, ou dans une consultation de jeunes enfants et leurs parents.
A partir de présentations cliniques, nous aborderons des questions théoriques que nous approfondirons par des lectures de textes psychanalytiques. Nous poursuivrons les thèmes que nous avons commencé à traiter au cours de l’année précédente qui étaient relatifs aux premiers entretiens, au langage préverbal, au cadre et à la technique spécifiques à la psychanalyse avec les enfants.

Inscription :
Le groupe peut accueillir de nouveaux participants.

Secrétaires :
Anne DELAIGUE, Tél. : 06 16 26 44 13, Courriel : delaigue.anne @gmail.com
Marie-Claude SUANT, Tél. : 06 14 46 67 56, Courriel : suant.marieclaude14@gmail.com

Réunions :
Au local du Quatrième Groupe: 8, rue Eugène Varlin, 75010 PARIS

Argument :

Durant l’année écoulée, notre groupe a travaillé, en alternance, sur des textes de Joyce Mac Dougall et des présentations cliniques.
Le style d’écoute de J. Mac Dougall et son travail théorique pluri-référentiel nous ont semblé propices à l’approfondissement de notre thème. Ils éclairent notamment notre analyse des premiers entretiens et des débuts de travail analytique, où surgissent des problématiques nouvelles en apparence. Nous poursuivrons ce travail cette année à propos, entre autres, des problématiques « transgenres » rencontrées par certains d’entre nous, qui nous amènent à interroger la bisexualité et la différence des sexes.

Inscription :
Le groupe peut accueillir deux nouveaux participants, s’adresser aux secrétaires.

Secrétaires :
Françoise FRANCIOLI, Tél. : 06 30 20 48 33, Courriel : françoise.francioli@orange.fr
Brigitte GALTIER, Tél. : 06 40 41 76 95, Courriel : brigaltier@orange.fr
Monique WILLEMYNS-CHAUVEL, Tél. : 01 43 72 40 76, Courriel : moniquewillemyns@orange.fr

Réunions :
Au local du Quatrième Groupe: 8, rue Eugène Varlin, 75010 PARIS

Argument :

Pratiquer la méthode inventée par Freud ou en faire l’apprentissage est avoir affaire aux idéologies : celles des patients, celles de l’époque que révèlent leurs demandes et discours actuels, mais aussi celles de l’analyste lui-même et celle de son institution.

C’est à la fin des années 1920 que le problème de l’idéologie traverse plusieurs œuvres de Freud : La question de l’analyse laïque (1926), Malaise dans la culture (1929) ; suivra la Nouvelle conférence « Sur une conception du monde » en 1932. Un thème qui deviendra essentiel dans la réflexion de J.-P. Valabrega, l’un des fondateurs de l’O.P.L.F, notamment au chapitre 14 de son livre La formation du psychanalyste. Autant de textes à lire ou relire, à la fois dans leur contexte socio-historique et au présent de nos expériences cliniques, notamment celles de réactions contre-transférentielles déclenchées par quelque idéologie. Pour explorer tant le mécanisme idéologique, son rapport avec les idéaux et son style particulier (euphémisation jusqu’au déni, naturalisation de l’histoire, détournement des mots, fétichisation, etc.) que ce qu’il empêche de penser.

Inscription :
Ce groupe de travail peut accueillir encore deux personnes, contacter Monique Willemyns. Expérience clinique souhaitée.

Commentaires :
Nous reprendrons nos réunions le vendredi 27 septembre, puis en novembre comme indiqué ci-dessus.

Secrétaires :
Marc AMFREVILLE, Tél. : 06 20 43 28 43, Courriel : marc.amfreville@free.fr
Audrey KOULINSKY, Tél. : 06 12 49 56 60, Courriel : koulinsky@wandoo.fr

Réunions :
Au domicile de M. Amfreville, 106, rue de Charenton 75012 PARIS

Argument :

La psychanalyse se voit aujourd’hui interpellée, non seulement par ses adversaires de toujours mais par certains de ses praticiens, au nom de développements sociétaux tels que : les nouveaux comportements sexuels, les transidentités, les militantismes féministe et LGBTQI+, les transitions sexuelles médicalisées, les nouveaux modes de parentalité. Sans céder sur les fondamentaux de la métapsychologie, il nous semble essentiel de ne pas rester sourds à ces bouleversements actuels et à ce qu’ils viennent questionner quant à nos conceptions de la sexualité et de la construction du sujet.
Au-delà des polémiques et des positions partisanes oublieuses parfois de « la chose psychique », nous proposons de penser ensemble ces questions à travers un travail d’articulation théorico-clinique, sur la base de l’expérience et de la culture psychanalytique de chacun étayée sur les textes freudiens et postérieurs.

Inscription :
Ouvert depuis septembre 2023, le groupe peut encore accueillir un ou deux participants.

Secrétaires :
Nadia TANDEO, Tél. : 06 74 64 50 45, Courriel :n.graps.tandeo@gmail.com

Réunions :
Au local du Quatrième Groupe: 8, rue Eugène Varlin 75010 PARIS ou au cabinet de la secrétaire: 82, rue Edgar Quinet, 93360 NEUILLY PLAISANCE (5 mn à pied du RER Neuilly Plaisance)

Argument :

« Taisez-vous et écoutez-moi » disait Emmy von N. à Freud. La psychanalyse est née de cette injonction, elle n’existerait pas sans la voix et le langage.
Nous proposons de réfléchir sur la question de la voix en tant que vecteur de la dimension sonore de l’inconscient. Que nous apprend-elle ? Que traduit-elle dans les cas d’hystérie, de dépression, de psychoses ? Que donne-t-elle à entendre au psychanalyste ?
Liée au concept de Surmoi chez Freud, d’enveloppe sonore chez Anzieu, phénomène transitionnel chez Winnicott, la voix est pour Lacan l’objet pulsionnel (pulsion invocante) au plus près de l’inconscient.
Nous essaierons de trouver des (débuts de) réponses à toutes ces questions, chez Freud, Perrier, Aulagnier, Anzieu, Winnicott. Nous élargirons nos lectures à Lacan, Ferenczi, Rosolato, Lecourt et d’autres auteurs. Pour cela nous ferons alterner des lectures de textes et des cas cliniques.

Inscription :
Renseignements et inscriptions auprès de la secrétaire. Expérience clinique souhaitée.

Secrétaires :
Jacques TOUZÉ, Tél: 06 87 18 73 79, Courriel : jacques.touze@gmail.com

Réunions :
Au local du Quatrième Groupe: 8, rue Eugène Varlin, 75010 PARIS

Argument :

Notre groupe travaille les textes de M. Klein et de ses successeurs, en particulier ceux de D. Meltzer et de W. R. Bion. Nous abordons également des auteurs plus récents : G. Haag, R. Lombardi, A. B. Ferrari, et D. Houzel.
La première heure est consacrée au travail des textes, la deuxième heure à l’étude d’un
cas clinique.

Inscription :
Ce groupe accueillerait volontiers deux ou trois nouveaux participants.

Secrétaires :
Martine DETHORRE, Tél. : 01 45 35 93 57, Courriel : martine.dethorre@orange.fr
Ouahida GRETTER, Tél. : 06 37 53 43 11, Courriel : oey.gretter@laposte.net

Réunions :
Au local du Quatrième Groupe: 8, rue Eugène Varlin, 75010 PARIS

Argument :

Le groupe formé depuis de nombreuses années continue sa traversée avec des textes théoriques, des échanges cliniques toujours aussi vifs, avec une grande liberté. Les effets de la crise sanitaire sont abordés tant dans le cadre du cabinet que dans d’autres lieux comme l’hôpital par exemple.
Le groupe permet ce « laboratoire central », beau titre qu’a donné J.-B. Pontalis à l’un de ses derniers ouvrages : « Le laboratoire central est l’entretien que le psychanalyste a avec ses collègues et avec lui-même, où il fait travailler ce à quoi il tient et croit tout en cherchant à se mettre en difficulté à penser contre soi… ».

Inscription :
Le groupe est complet.

Secrétaires :
Jean-François CHIANTARETTO, Tél. : 06 74 05 20 95, Courriel : jfchant@wanadoo.fr

Réunions :
Au local du Quatrième Groupe: 8, rue Eugène Varlin, 75010 PARIS

Argument :

La psychopathologie des limites a donné lieu à des débats passionnels, particulièrement en France, dans l’après-coup de la réception tardive de Ferenczi. Au-delà des questions concernant le cadre (aménagements techniques, place du contre-transfert…), tout l’enjeu tient au rôle de la réalité (des investissements sexuels et narcissiques) de l’environnement dans la construction psychique de l’infans, et au statut accordé en conséquence à la pulsion de mort, au-delà de l’auto-destructivité.
Les fonctionnements dits limites sont le plus souvent définis négativement (ni névrose, ni psychose), en prenant acte ainsi des « limites » supposées de la nosographie héritée de Freud. Il s’agira d’approcher autrement la question, au titre à la fois de difficultés techniques particulières et d’un registre psychopathologique spécifique, non isolable comme structure. Ce registre est à aborder autant sous l’angle des défenses (clivage, déni/désaveu, …) que sous l’angle de problématiques de type narcissique, renvoyant à des configurations cliniques ayant en commun une dérive mélancoliforme de l’angoisse de perte.

Inscription :
Le groupe est complet cette année.

Secrétaires :
Mustapha MESLEM, Tél. : 06 76 84 91 02, Courriel : mustapha.meslem@gmail.com
Myriam DIALLO, Tél. : 07 81 91 89 61, Courriel : myriam.diallo@me.com

Réunions :
Au local du Quatrième Groupe: 8, rue Eugène Varlin, 75010 PARIS

Argument :

Dès le début Freud a conscience qu’aucune science ne peut englober la totalité des savoirs. De la même façon, la psychanalyse n’a pas la prétention d’englober la totalité de la vérité du sujet.
Dès 1913, avec Totem et Tabou, Freud ouvre la voie à la multi-référentialité. En 1927, avec L’Avenir d’une illusion, il continue à interroger la culture, la religion, la guerre. Il peaufine sa réflexion en 1929 avec Malaise dans la civilisation où il montre le lien possible entre les conduites humaines individuelles et les croyances.
En 1939, Freud, homme de son temps, va nous léguer un livre testament L’Homme Moïse et le monothéisme : il y affirme sa judéité face à la montée du nazisme tout en défendant la laïcité et l’universalité de la condition humaine. Il y affiche sa croyance indéfectible à « l’étrange étrangéité » qui l’habite et en laquelle, nous, psychanalystes, continuons à croire en faisant de Moïse un Egyptien.
Il s’agira de questionner les rapports entre psychanalyse et fait religieux, à l’aune de ces trois références, le rôle de l’infantile, le mysticisme et la foi comme défenses, la religion comme illusion, et à travers cela les fondamentaux analytiques qui nous animent.
Ce lieu de débat se veut un espace de recherche où psychanalystes, philosophes, anthropologues et autres chercheurs viendront présenter leurs réflexions sur les croyances et leur impact sur l’Individu et la Société.

Inscription :
Le groupe peut accueillir deux participants.

Secrétaires :
Francis DROSSART
Tél. : 06 85 21 25 57
Courriel : francis.drossart@sfr.fr

Réunions :
Au local du Quatrième Groupe 8, rue Eugène Varlin, 75010 PARIS

Argument :

Ce séminaire vise à mettre en perspective l’actualité de la pensée kleinienne, et sa place dans le monde actuel, avec les lectures plus anciennes telles qu’on les trouve dans la littérature. Chaque séance sera consacrée à un texte récent en langue française (le plus souvent traduit de l’anglais).

Inscription :
Le séminaire peut admettre de nouveaux (nouvelles) participant(e)s, pouvant s’inscrire au Quatrième Groupe, ou souhaitant y assister en tant qu’auditeur(trice)s libres.
Pour les personnes non encore inscrites, prendre contact avec l’organisateur du séminaire en lui écrivant par e-mail.

Secrétaires :
Catherine EVEN-Le BERRE, Tél. : 06 67 16 83 43, Courriel : catherine.even@gmail.com

Réunions :
CJM, 14, rue Hersart de la Villemarqué, 35000 RENNES

Argument :

Ce groupe de travail rennais sur l’œuvre de Jean-Claude Rolland proposera une étude chronologique des ouvrages et textes fondamentaux de cet auteur ainsi que des concepts-clefs de sa pensée métapsychologique comme « méthode de pensée visionnaire transmise à l’analyste par son contre-transfert ». Toujours au plus près du fil directeur entre théorie et clinique, j’initierai ce nouveau groupe de travail par la lecture parallèle des deux premiers ouvrages de Jean-Claude Rolland Guérir du mal d’aimer paru en 1998, Avant d’être celui qui parle paru en 2006 et le conclurai par l’étude de son dernier livre Aux sources de l’inspiration paru en 2023. Une alternance avec des séances où seront conviés des analystes extérieurs au groupe de travail sera envisagée lorsque sera évaluée utile une mise en discussion de certains aspects de l’œuvre.

Inscription :
Ce groupe de travail rennais en préparation, déjà composé de sept participants, débutera en septembre 2024 et peut encore accueillir deux nouveaux participants.

Secrétaires :
Jany BIARNES, Tél. : 06 12 35 25 67, Courriel : biarnesjany@yahoo.com

Réunions :
Résidence Les Pierres d’Eau, 19, chemin du Pillon, 74200 THONON- LES-BAINS

Argument :

Notre groupe continue de s’emparer d’objets culturels (les faits divers, les figures des monstres dans les contes, légendes et les films, Dracula, les Zombies) pour explorer l’éclairage métaphorique que cela peut permettre sur des configurations psychopathologiques individuelles ou des phénomènes socio-historiques. Cela constituera notre trajectoire pour cette dernière année.

Inscription :
Le groupe est complet.

Secrétaires :
Louis RUIZ, Tél. : 06 03 47 26 11, Courriel : lruiz@club-internet.fr

Réunions :
Chez le secrétaire : 54, rue Pargaminières, 31000 TOULOUSE

Argument :

Notre groupe poursuit sa démarche consistant à ce qu’une interrogation clinique ou théorique portée par l’un de ses membres puisse être accueillie, entendue et si possible partiellement réélaborée, à partir des singularités et de la dimension collégiale du groupe. En d’autres termes, nous essayons d’être au plus près et au plus vif des préoccupations cliniques de chaque participant et de remplir les conditions appropriées à la recherche et à la transmission de la psychanalyse.
Nous avons désigné ce dispositif « métier à retisser » : une question tissée par l’un d’entre nous pouvant être remise sur le métier à penser du groupe. A charge d’éviter l’écueil de l’interprétation abusive et celui de la théorisation trop bien ficelée.
En pratique il reviendra à l’initiative de l’un de ses membres de proposer et d’exposer la problématique de son choix, à partir duquel s’articulera le remaillage des enseignements théoriques et des apports singuliers liés à l’expérience et au savoir de chacun.

Inscription :
Notre groupe peut recevoir deux participants supplémentaires.

Secrétaires :
Grégory BOUTIN, Tél. : 06 32 00 67 08, Courriel : gregoryboutin@mailo.fr

Réunions :
4, rue Belle Image, 26000 VALENCE

Argument :

Notre groupe poursuit ses réflexions autour de la pratique de la psychanalyse aujourd’hui. Sans cesse attaquée, du dehors comme du dedans, comment la psychanalyse, par sa spécificité et son histoire, se démarque-t-elle des autres techniques thérapeutiques ? Au- delà des concepts théoriques, la psychanalyse est avant tout une pratique thérapeutique qui sert le sujet dans une perspective de guérison, mais également, un travail de culture qui sert l’espèce humaine dans son ensemble faisant œuvre de Kulturarbeit. En somme, nous ne cessons de nous demander comment travailler avec une discipline riche de plus d’un siècle d’expérience et comment rester psychanalyste aujourd’hui.
Le groupe travaille à partir de lecture de textes constituant les fondements de la pratique de la cure (Freud, N. Zaltzman) ainsi que d’ouvrages d’auteurs contemporains (M. Gribinski, J. Ludin) donnant un éclairage sur l’actuel de la psychanalyse, de sa pratique et de ses visées. Cette année, la lecture d’une partie de l’œuvre de François Perrier clôturera nos recherches.

Inscription :
Il est possible de rejoindre le groupe en contactant le secrétaire.

Secrétaires :
Grégory BOUTIN, Tél. : 06 32 00 67 08, Courriel : gregoryboutin@mailo.fr

Réunions :
4, rue Belle Image, 26000 VALENCE

Argument :

Le psychanalyste en séance écoute la parole de l’analysant. Une parole qui déferle, hésitante, en butée ou accidentée. Sur quoi nous appuyons-nous pour écouter cette parole et pour pouvoir entendre ce qui n’est pas dit?Si la cure analytique est une cure par la parole n’est-elle pas tout autant une cure d’images ? Pour J.-C. Rolland, avant d’être celui qui parle, l’homme est un voyant. L’image s’impose d’elle-même, qu’elle soit vue, perçue ou qu’elle s’inscrive dans la rêverie, dans les pensées de l’analysant ou dans l’attention flottante de l’analyste. C’est parfois aidant, pour écouter, de voir.
Ce groupe de travail se proposera d’explorer la pensée en image et le monde des images sous leurs différentes formes : images du rêve, métaphoriques, souvenirs d’enfance, souvenirs-écrans, image spéculaire. Pourquoi arrivent-elles en séances ? Comment les images accompagnent le travail analytique ? Pour nous aider dans nos recherches, nous pourrons aussi nous demander comment les images créées, celles des peintres, des photographes, des cinéastes peuvent donner à penser le monde ordinaire, à accéder à une part de la folie et permettre de se décaler d’un réel écrasant ?

Inscription :
Le groupe est en préparation et ouvert, prendre contact avec le secrétaire.