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Marc AMFREVILLE
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Cet article, à partir d’un cas clinique, se propose de repenser les liens qui unissent ou devraient unir psychanalyse et réflexion sur l’environnement. Prenant appui sur un article fondateur de H. Searles, un essai écologiste du romancier américain Jonathan Safran Foer et une nouvelle de l’écrivain Rick Bass, il entend démontrer que le psychanalyste, en marge d’indispensables considérations sur la réalité psychique, devrait savoir rester attentif à la réalité matérielle des sources des angoisses créées par la crise environnementale, qu’il ne peut pas ne pas partager avec son patient – et que la littérature peut l’y aider.
Interlignes
Ce texte a été présenté le 14 juin au séminaire « Interpréter, lire, écrire : Littérature et Psychanalyse », organisé et animé par François Richard et Laurence Aubry au sein de la SPP .Comme son intitulé l’indique, il s’agit d’explorer les liens entre psychanalyse et littérature, tant du côté de la clinique et de la théorie que de celui de la création et de la critique. Fonctionnant depuis trois ans, c’est un séminaire ouvert au public qui fait intervenir des psychanalystes de différentes sociétés (SPP, APF, Quatrième Groupe, et des écrivains (Geneviève Brisac, Dominique Barberis, cette année).
Premières lignes : Au moment de présenter une expérience d’écriture, très récente pour moi, celle d’un roman, mon premier roman, Ombres grecques, paru en 2022, j’ai été saisi par la conscience vive qu’à parler d’un geste aussi intime que peut l’être l’écriture de fiction, il allait falloir aborder aussi sincèrement que possible des questions qui ne toléreraient pas la protection dont bénéficie un exposé de nature générale ou théorique...